Les critères de priorité suivants ont été définis par la loi (sous conditions de ressources – article L441-1 du code de la construction et de l’habitation) :
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- les personnes en situation de handicap ou les familles ayant à leur charge une personne en situation de handicap
- les personnes sortant d’un appartement de coordination thérapeutique
- les personnes mal logées, défavorisées ou rencontrant des difficultés particulières de logement pour des raisons d’ordre financier ou tenant à leurs conditions d’existence ou confrontées à un cumul de difficultés financières et de difficultés d’insertion sociale
- les personnes hébergées ou logées temporairement dans un établissement ou un logement de transition
- les personnes mal logées reprenant une activité après une période de chômage de longue durée
- les personnes exposées à des situations d’habitat indigne
- les personnes mariées, vivant maritalement ou liées par un pacte civil de solidarité justifiant de violences au sein du couple ou entre les partenaires
- Personnes victimes de viol ou d’agression sexuelle à leur domicile ou à ses abords, lorsque l’autorité judiciaire a imposé à la personne suspectée, poursuivie ou condamnée et pouvant être à l’origine d’un danger encouru par la victime de l’infraction, une ou plusieurs des interdictions suivantes : une interdiction de se rendre dans certains lieux, dans certains endroits ou dans certaines zones définis dans lesquels la victime se trouve ou qu’elle fréquente ; une interdiction ou une réglementation des contacts avec la victime
- les personnes engagées dans le parcours de sortie de la prostitution et d’insertion sociale et professionnelle
- les personnes victimes de l’une des infractions de traite des êtres humains ou de proxénétisme
- les personnes ayant à leur charge un enfant mineur et logées dans des locaux manifestement sur-occupés ou ne présentant pas le caractère d’un logement décent
- les personnes dépourvues de logement, y compris celles qui sont hébergées par des tiers
- les personnes menacées d’expulsion sans relogement
Le délai anormalement long
. Un arrêté préfectoral fixe le délai anormalement long à 36 mois sur Rennes Métropole pour les demandes externes (personnes non encore logées dans un logement social) et à 39 mois pour les demandes de mutation (personnes déjà logées dans le parc social). Sur le reste du département ce délai est de 30 mois pour les demandes externes au parc social et de 36 mois pour les mutations internes au parc social.
. A l’issu de ce délai, il vous est possible de saisir la commission de médiation (DDETS 35, Immeuble Le Newton, 3 bis avenue de Belle Fontaine 35510 CESSON SEVIGNE), à l’aide du formulaire type disponible auprès du secrétariat de la commission de médiation.
Logements réservés
. Si vous êtes salarié(e) d’une entreprise d’au moins 20 salariés, prenez contact avec le service du personnel de votre entreprise car des logements peuvent vous être réservés.
. Prenez contact également avec le service logement des communes souhaitées.
Bon à savoir
Qu’est-ce qu’une commission d’attribution de logement ?
Dans chaque organisme d’habitat social, les logements sont attribués nominativement par la commission d’attribution, seule décisionnaire. Cette commission définie règlementairement (art. L442-2 et R.441-9 du code de la construction et de l’habitation) est composée de :
- membres désignés par le conseil d’administration et de surveillance de l’organisme, dont un représentant des locataires,
- du maire de la commune d’implantation des logements, ou son représentant,
- sont également présents avec voix consultative, les représentants d’associations d’insertion agréées, des établissements publics intercommunaux, et de l’Etat, à sa demande.
Chaque commission dispose d’un règlement intérieur qui fixe les règles d’organisation et de fonctionnement.
Les décisions sont prises à la majorité. Sauf insuffisance de candidats, la commission examine au moins 3 candidats par logement à attribuer et priorise chacune de ces demandes.